là, sans y être, perdue.
Perdue, dans cet écrin de verdure.
Comme en suspens,.
Entre rêve et réalité
Mes pas, nonchalants,
Se font plus légers
J’oublie, j’oublie…
Qu’il est doux, de se fondre
Dans ses bras.
Le vieux pont tout craquelé,
ses jambages profondément
encrés sur les deux rives,
tremble sous les assauts du vent léger.
Et j’oublie, j’oublie …
Les vieilles treilles, effondrées
sous le poids d’une glycine foisonnante
Brillent sous les rayons chaleureux.
Les abeilles, sont ivres du nectar.
Les nénuphars ouvrent leurs corolles.
Nimbées des dernières perles de rosée.
Et j’oublie, j’oublie.
Dans ses eaux stagnantes se mirent
Les ombres des arbres immémoriaux.
Les branches du vieux saule,
dansent, dansent, embrassées
Moi, je me berce tout doucement.
Et j’oublie, j’oublie …